Le congrès du 22 décembre 2012, aura permis aux 300 médecins généralistes privés venus des quatre coins du pays, non seulement de se retrouver et de célébrer l’amitié, mais aussi et surtout de faire entendre leur voix.

Dans son  discours d’ouverture, Le Président R.Choukri  a rappelé que la  création du SNMG  il y a 4 ans, était venue en réponse à :

•  L’absence de reconnaissance du rôle du MG dans le système national de santé
• La dégradation des conditions d’exercice de la profession
• La dégradation des conditions de vie des MG du secteur libéral (en témoigne la fermeture de nombreux cabinets et l’exode de nombreux médecins)

Il a par la suite signalé, que depuis sa création, l’action du SNMG aura porté essentiellement sur :

• La nécessité de mettre en place un circuit coordonné des soins
• Le plaidoyer autour du rôle du premier recours du médecin généraliste dans le système de soins
• La nécessité de doter les médecins généralistes privés d’un système de couverture sociale (assurance maladie et retraite)
• La revalorisation des honoraires des médecins généralistes privés dans le cadre de la TNR
• La participation à la prise en charge des citoyens assujettis au Ramed
• La participation aux programmes de santé publique dans un cadre partenarial

Il a ensuite souligné, qu’au terme du premier mandat du syndicat, le bureau national se rendait parfaitement compte du chemin qui restait à parcourir mais qu’il enregistrait, d’ores et déjà, l’installation d’un climat de confiance, de dialogue et de coopération qui a donné ses premiers fruits comme en témoigne  la mise en place en partenariat avec le ministère de la santé d’un programme de prise en charge globale de malades atteints de tuberculose par les médecins généralistes du secteur privé, de même que l’organisation de cette journée qui vise à renforcer et généraliser le partenariat public privé (PPP).

Il a salué par ailleurs haut et fort la politique d’ouverture et de dialogue initiée par le nouveau ministre de la santé, ainsi que ses récentes tentatives de régulation du système, de même que les efforts déployés  par les responsables de l’ANAM , qui sont acquis à la cause de la médecine générale, pour repositionner le médecin généraliste à l’entrée du système de soins,

A la fin de son discours, le président a fait part aux responsables présents dans la salle, des revendications des médecins généralistes libéraux qui réclament:

• Des mesures incitatives à l’installation dans les régions enclavées et très pauvres
• Un allégement de leur fiscalité
• Le droit à une qualité de vie décente
• Le droit à une couverture sociale leur permettant d’exercer leur art dans la sérénité
• La reconnaissance de leur discipline comme spécialité médicale à part entière